jeudi 4 août 2011

Envouté résume bien la situation ....

Du bout des doigts, je manipule pour la dernière fois un texte qui m'aura dépassé, obsédé, fait douter de ma santé mentale, et bien plus encore. Entre les lignes, on peut y lire des trucs plutôt déstabilisants, qui valent bien des thérapies ...

Revenons deux semaines en arrière : C'est en me rendant à la campagne pour le mariage d'une amie que m'est venue l'idée de ce texte. Les voyages en train sont propices à ce genre de chose, pareil pour les balades de dix kilomètres le long d'une petite route de campagne, puisque j'ai, par soucis d'économie, jugé bon d'éviter la dépense inconsidérée que représente l'achat d'un ticket de bus ...

Ainsi donc est né le pitch suivant : Sarah est sur le point de se marier. Elle décide d'inviter Chloé, son amie de toujours, qu'elle n'a plus vue depuis des lustres. Chloé qui, pour une raison connue d'elle seule, a préféré fuir la vie "normale" pour à la place sillonner les routes d'Europe à vélo, camper à la sauvage etc. Les filles se retrouvent, et, par une série de sublimes métaphores à la Darell, expriment à quel point elles ont manqué l'une à l'autre.

Enfin une nouvelle fraîche et gentille, me dis-je ! Rien de glauque, sanglant ou vicieux à la ronde, je peux y aller tête baissée, même que je me rendrai dans le joli parc fleuri près de chez moi, carnet de notes à la main, pour, étendu dans l'herbe fraichement coupée, me pencher sur le cas de ces demoiselles en suivant le vol des coccinelles ! Champêtre j'ai voulu cette histoire, champêtre elle sera !

Tu parles ...


Vous prenez Visa ?

"Le Secret de Sarah", puisque c'est son titre, m'a pris par surprise à tout point de vue : "prévue" pour devoir se clôturer au bout de 4 ou 5 pages seulement, le monstre a préféré s'étendre en 12 pages noires et féroces là où mon but premier était de simplement dépeindre les retrouvailles entre deux amies d'enfance, dans un style poétique et léger à la Jiro Tanigushi (l'un de mes auteurs du moment).

Expérience aussi jouissive qu'effrayante, au final, et je ne suis pas pressé qu'elle se reproduise.

Heureusement, il est à présent temps de se consacrer à autre chose, comme les VRAIES demoiselles, les frites de Bruxelles, la bronzette, les pique-nique entre amis.

Et quand d'ici peu je reprendrai le clavier pour les courts récits que j'ai en tête depuis quelque temps, j'espère que ceux-ci ne dévieront pas en cours de route vers des chefs du personnel éventrés, orgies entre secrétaires, ou que sais-je encore !

ps: Le texte dont je parle ici sera bientôt repris dans un recueil pdf que je placerai dans ces pages, pour ceux que ça intéresse. Notez que je ne me fais pas d'illusions : après tout, je ne lis moi-même jamais sur écran les merdes des autres.

2 commentaires:

  1. Et pourtant l'idée d'origine était déjà prometteuse:"par une série de sublimes métaphores à la Darell"!! MDR, comme dirait l'autre... J'adore. ;-)

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  2. Métaphores parfois tellement poussives et éculées que j'en ai honte le lendemain, d'ailleurs :) Donc souvent, je ferais mieux de m'abstenir !

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