mercredi 22 juin 2011

En 4 temps 3 mouvements ...

Amis scribouilleurs, travaillez-vous plutôt en musique ou dans le silence complet ? J'avoue que cela n'a généralement que peu d'incidence pour moi, de la même manière que j'ai toujours été capable d'étudier avec un fond sonore parfois plus qu'envahissant (avec des résultats mitigés, certes).

Aucune préférence dans mes choix musicaux, même si je me souviens avoir beaucoup écouté de Clash, Cure, Smiths et Lush pendant certains passages de "17 ans et des poussières", normal puisqu'il y était question de la romance entre deux ados pendant les glorieuses nineties. Pas que les groupes cités soient parfaitement représentatifs de l'époque, non, mais tout du moins l'étaient-ils de mon état d'esprit d'alors : romantiques, fougueux, suintant la frustration et l'humour de survie.


Lush et la délicieuse Anna

Certains textes ont bénéficié du soutien d'un Chet Baker au sommet de sa forme, de la douceur d'une Suzanne Vega ou Anna Ternheim, à moins que je n'aie opté pour le plus furax des albums de Slayer (Reign in Blood ou Divine Intervention ? hum hum ...) ou le maitre de l'ambiance electronica, Tipper.

Avec de tels grands écarts dans les styles musicaux, c'en est à se demander pourquoi je ne varie pas davantage mes habitudes littéraires, tenter par exemple un texte en mode manuscrit uniquement, m'aventurer vers de l'érotisme, de l'horreur pure, du cape et d'épée, bref, des choses que je n'ai encore jamais vraiment essayées. Oh, et de l'humour aussi, du vrai, pas mon cynisme habituel !

Autrement dit : the worst is yet to come :)