mardi 14 septembre 2010

J'aurais voulu être peintre !

La dernière fois, j'avais pourtant juré qu'on ne m'y reprendrait plus. Pourtant, j'ai replongé, et profond encore bien !

D'abord, il y a le réveil fiévreux en plein milieu d'une nuit jusqu'alors sans histoires, l'idée formidable qui fait des pieds et des mains pour qu'on lui coupe les amarres. Mais cette conne, après avoir de la sorte réclamé son indépendance, n'a finalement que faire de se voir jetée dans un quelconque carnet de notes au pied du lit, non, il faut en outre lui procurer de la compagnie - sous la forme de personnages et de développements - lui préparer un lit moelleux dans lequel elle pourra exprimer toute sa fougue (dans le rôle des draps/plumes/matelas nous avons l'angle d'attaque, le lieu et l'époque), bref l'histoire est à moitié écrite quand arrive l'heure du ptit déj'.

Heureusement, je suis un père attentionné qui ne rechigne que rarement à tout mettre en œuvre pour le bien-être de sa progéniture, espérant sans jamais l'avouer qu'elle finira si possible par rafler de beaux prix qui rejailliront tout autant sur moi !

Tout ça pour dire que je travaille depuis 2 semaines sur une nouvelle qui a remis ma vie à sa place. Il y est question d'un évènement extraordinaire, fantastique, mais sans petits êtres verts ou voyages galactiques pour autant, vous voyez ? Plutôt à la Bradbury, disons, avec l'humain au centre de l'histoire et pas mal de poésie en guise de garde-fou.

Arrivent à présent mes classiques sources de frustration :

- Trouver un titre à ce nouveau texte, sans que cela sonne prétentieux, éculé, facile. Ca n'a l'air de rien, mais je m'arrache chaque fois les cheveux avec cette phase ;
- Réduire le texte au nombre de signes exigé par les revues ou concours. D'où lecture, relecture, gommage, on checke les stats, oh madre mia, seulement 400 signes de gagné, bref, une horreur sans nom ;
- Le caractère inédit que doit conserver la nouvelle si elle veut avoir une chance d'être publiée. Ce qui signifie qu'il vaut mieux éviter de partager ce texte via le forum de votre petite association littéraire, ces choses-là ne restant jamais bien longtemps ignorées du Grand Méchant Mr Google himself.

Et cette nuit, si ça se trouve, tout recommence à nouveau ...

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