vendredi 7 septembre 2012

Holy smoke, THAT long ?!

Vous vous souvenez des tamagoshis, ces espèces d'amulettes électroniques abritant une créature qui cassait sa pipe à moins qu'on ne l'alimente régulièrement ? De retour sur ce blog après plusieurs mois d'incativité, je me dis que j'ai du bol que Google/Blogspot compte sur moi pour continuer à générer du traffic à qui faire voir les pubs de ses partenaires !

Le fait est que j'aurais presque mérité de voir ce site viré sans ménagement, puisque même dans la vraie vie, je n'ai en effet pas écrit la moindre ligne depuis mon retour du Canada et la finalisation du découpage de la bd "L'Eté de la Grande Sécheresse" (affaire encore en cours, d'ailleurs). Pas davantage tenté de publier quelque vieillerie, ou de contacter le moindre éditeur. Ce n'est pas que j'aie connu une phase particulièrement glandeuse ou dépressive, juste que l'heure n'était pas à l'écriture, tout simplement ...

Début janvier 2012, cependant, alors que je me dirige sans grand enthousiasme vers l'agence pour l'emploi de mon quartier, je décide de rallonger quelque peu le trajet via d'engageantes ruelles tout en vieilles bicoques et vieux pavés branlants. Comme aurais-je pu deviner que cette déviation presque inconsciente allait déboucher sur un futur nouveau récit, dès lors que mon maudit (ou béni, c'est selon) troisième œil y "aperçut" un homme tout sourire oublié au fond d'un trou laissé béant par des ouvriers des eaux ou du téléphone, qui sait. Cet homme, je lui ai aussitôt imaginé des tenants et aboutissants à sa présence en ce lieu insolite : je le voyais bien, par exemple, incapable de se faufiler dans sa rame de métro habituelle pour cause de trop plein, décider de rentrer chez lui au hasard des rues, le nez en l'air pour mieux contempler les merveilles architecturales d'une ville qu'il croyait pourtant bien connaître, ne pas voir le trou s'approcher, y tomber, puis préférer rester au frais, hors factures, klaxons et clopes qui s'amoncellent dans le caniveau. Puis, c'est à Noémie que j'ai pensé, me disant qu'il pourrait s'agir d'une fille de la campagne montée en ville - comme chaque semaine - pour y retrouver son soupirant du week-end, et qui va elle aussi rencontrer cet ermite urbain, discuter le bout de gras, etc.

8 mois de notes nocturnes, principalement

Une semaine plus tard, je me réveillais pour griffonner une suite possible, au dos d'une vieille enveloppe de la Mutuelle ramassée au hasard. Le lendemain, je notais dans un sms que Noémie rencontrerait également une "fille à l'écureuil". A quel moment, où ? Mystère ! Puis - note suivante - : il sera question d'une quête. Et d'un iceberg. De fantômes gloutons, aussi. D'un grand-père bougon, sorte de Père Fourras en Alaska. Et d'une fille qui lisse ses cheveux pendant des heures dans un bus, d'un garçon qui lui en coupe ensuite une mèche à son insu, pour s'amuser. Des images, des paroles, comme une histoire oubliée qui revient peu à peu en mémoire, au gré de bouts de papier au pied du lit ...

Puisse le trajet en valoir la peine, et s'achever de mon vivant !

1 commentaire:

  1. Bon idée de prendre le temps de s’arrêter et d'admirer. Je n'y pense jamais ^^ je suis plutôt speed, je veux dire que je serai directement partie à l'agence. :)

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