mercredi 17 août 2011

Je parle rarement de mon pays, alors que je lui dois tant !



Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, amis auteurs du monde entier, mais quand il s'agit d'être soutenu par les instances culturelles belges, hé bien on peut toujours attendre ...

Loin de moi l'idée de chialer contre un système qui ne fait rien pour me porter vers des hauteurs pourtant amplement méritées - just kidding, je précise ! - mais il me faut bien reconnaître avoir jusqu'ici toujours eu affaire à des fonctionnaires vissés à leur chaise et peu disposés à suivre un jeune auteur sorti de nulle part !

Exemple l'an dernier ... Je force la porte du Service de la Promotion des Lettres de la Communauté Française de Belgique et y rencontre une dame fort sympathique dont j'espère soutirer quelques adresses d'auteurs reconnus qui pourraient, qui sait, être disposés à lire quelques lignes de mon roman pour avis voire soutien auprès de leur éditeur. Aussi, je me dis qu'il doit bien exister l'une ou l'autre bourse destinée à appuyer les démarches d'un jeune écrivain prometteur après examen minutieux de son travail ...

Mais penses-tu !

Il existe des programmes d'aide, certes, sauf que ceux-ci sont réservés aux auteurs DEJA publiés ! Franchement, quel intérêt ? De cette visite, je reviendrai avec deux entrées pour la Foire du Livre, toujours ça de pris :)

Quelques jours plus tard, je frappe à la porte de la Maison de la Poésie de la ville où je vis depuis quelque temps, Namur, nouvelles à la main. D'entrée, je la joue humble : "Je sais, le nom de votre association dit bien que je ne dois pas espérer grand chose avec mes textes en prose, mais peut-être pourriez-vous m'orienter vers d'autres associations ou auteurs qui pourraient me donner un coup de pouce ?" Cinq minutes plus tard, je suis renvoyé à la rue par une secrétaire revêche sous le prétexte que "Nous sommes occupés, on ne peut rien faire pour vous, allez voir ailleurs !" Rien à battre que j'ai emménagé depuis peu à Namur, pas le temps de gaspiller la moindre seconde pour lire ne serait-ce qu'un paragraphe ...

En fait, la seule aide sur laquelle compter quand on a la malchance d'écrire en Belgique, c'est chez les Canadiens et les Français qu'il faut aller la chercher !

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