mardi 31 mai 2011

Vague retour aux affaires

De retour après quasi trois mois de vadrouille au Nord (Canada et Alaska), j'ai le bonheur de recevoir ce matin le #45 de la revue Québecoise "L'inconvénient", recueil de nouvelles au sein duquel s'épanouit mon texte "Sous un toit de chaume". Bonheur - et fierté ! - tant le bouquin est beau, agréable à tenir en main voire à caresser, à humer, exactement le genre de format qui me plait, et un contenu que je me réjouis de découvrir dès que j'en aurai le temps (d'abord terminer "Le Capitaine Fracasse" et "Even Cowgirls Get The Blues", sans parler d'une traduction en cours et du boulot à tenter de dégoter).

Pour plus d'infos, je vous renvoie vers le site de ces passionnés qui font si bien leur boulot (et pas seulement parce qu'ils m'ont fait l'honneur de m'accepter) : http://www.inconvenient.ca/index.shtml

En dehors de cela, le périple américain aura vraiment été fantastique humainement, mais, je dois bien l'avouer, fort peu en ce qui concerne de futures pistes d'écriture ... Bien sûr que j'ai eu mon lot de situations incongrues et de personnages fêlés, et il n'est évidemment pas impossible que ça ressorte un jour sous une forme ou l'autre, mais hell, je crois bien être ce genre de gars qui n'a pas trop besoin d'écrire quand tout va stupidement trop bien : air frais, jolies filles aux délicieux sourires, générosité des locaux, paysages à en perdre la voix, irrésistible musique, amis fidèles, qu'est-ce que des mots et du papier pourraient m'apporter de mieux ? Je me rends compte n'avoir envie d'écrire que lorsque je suis en proie à une colère profonde (avec envie d'éventrer mon prochain), ou à une tristesse digne des meilleurs albums de Red House Painters. Aucune de ces deux conditions pourtant basiques et inhérentes à toute vie moderne digne de ce nom n'étant réunie (peut-être ne suis-je donc plus vraiment de ce monde en ce moment ?), je me vois donc forcé de temporairement priver l'Art de toute contribution.

Un fait marquant cependant, en rapport avec le Canada : l'adaptation bd de ma nouvelle "L'été de la grande sécheresse" s'est achevée en cours de route (la partie écrite tout du moins) grâce aux longs trajets en train et ferry. Reste désormais à ma collègue Marion, l'illustratrice qui me suit dans ce projet, à mettre cela en image, je suis évidemment impatient de voir ça !

On en reparle bientôt, donc. Take care !

5 commentaires:

  1. faudra que je regarde ça :) (mince au début j'avais lu l'incontinant, je me suis dit "mais quel titre bizarre et cocasse... hé bhen non"

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  2. Toujours le mot pour rire :) Mais ça m'arrive souvent également de lire trop vite et de voir des choses incongrues en lieu et place. En fait, il n'y a que notre esprit qui soit incongru dans l'affaire, sans doute ...

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  3. Il fait encore le modeste, le Thomas... Avec son imagination, je ne serais pas étonné de retrouver des caribous dans ses prochains écrits!!

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  4. Bonne idée Stéphane ! Je planche en ce moment sur une nouvelle où il est question d'un gars qui tire sur des buffles pour passer le temps, mais des caribous feraient tout aussi bien l'affaire !

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  5. Si ça avait été un roman, j'aurais réclamé un pourcentage sur les ventes! ;-)

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