lundi 15 août 2011

Mère est une chose que les voisins n’osent pas nommer (mini-nouvelle)


Ils sont tous ravis qu’on soit venu habiter le quartier, celà dit, parce qu’une fois par mois environ, elle se trouve prise d’une fringale telle que Père n’a pas d’autre choix que de lui cuisiner un vendeur porte-à-porte ou autre indésirable, seul mets qui lui cale vraiment l’estomac. Scouts farcis à la purée d’aubergine, gratin de maraîcher ambulant, témoin de Jéhova sauce Archiduc, il n’y a que l’embarras du choix ! Ce serait bien sûr un fameux coup de chance si nos proies se pointaient chaque fois en temps voulu, mais comme Père assure dans l’art d’accommoder au mieux les anciennes prises et que Mère les aime légèrement faisandés, tout le monde s’y retrouve. A commencer par Paul et moi, qui profitons souvent des restes pour rendre jaloux nos amis à la cantine !

(Un texte idiot, je sais ... J'en avais marre d'écrire des nouvelles de plusieurs pages, voila).

3 commentaires:

  1. drôle oui, idiot certainement pas !

    RépondreSupprimer
  2. ça me rappelle un peu le livre que tu m'a donné (en moins obscur)

    RépondreSupprimer
  3. Oh mais c'est vrai ! Je n'ai même pas pensé que le ton de ce truc allait quelque peu dans le sens de "l'employé", indeed ...

    RépondreSupprimer