C'est en tout cas ce dont je me gargarise à gauche du présent message. Mais qu'est-ce donc
que le bon rock selon ce prétentieux élitiste de Thomas Darell ? Dans la
foulée de mon post précédent, où je me limitais à 4 bouquins
essentiels, je me suis dit qu'il serait plaisant (du moins pour moi,
après rien ne vous oblige à me lire, évidemment) d'également lister
quelques disques qui m'ont "formé". Non seulement cela vous donnera
peut-être des idées de merveilles à découvrir si vous êtes en manque,
mais aussi cela me permettra de remplir un peu ce blog sans pour autant me
la péter avec mes écrits ...
Alors, sans ordre particulier :
'Doolittle' des Pixies, évidemment. De la ligne de basse de 'Debaser' aux cris de 'Gouge Away', il n'y a absolument rien à jeter. Sans les Pixies, difficile d'imaginer à quoi auraient ressemblé les années 90, musicalement parlant. L'humour, la rage, l'inventivité, le charme même (alors qu'ils ne sont pas franchement ce qu'on pourrait appeler sexys), les paroles étranges de Frank Black ... Un must !
'Split' de Lush, parce que je suis tout de suite tombé amoureux fou de la belle Miki, d'abord, puis parce que les joutes vocales avec son amie guitariste Emma sont à tomber sur cet album, et que j'ai écouté cent fois ces chansons dans le noir de ma chambre (essayez de ne pas avoir avoir la gorge nouée en écoutant vraiment - pas en bête fond sonore - des plages comme 'When I Die' ou 'Desire Lines')...
'Ask Me Tomorrow' de Mojave 3. Pareil pour ce qui est des harmonies vocales, cette fois entre Neil Hasltead et Rachel Goswell. Dépouillé, lent, planant, ce disque est la version non-électrique de ce que ces deux-là proposaient avec Slowdive, leur groupe précédent. Haunting et sublime.
'Before Hollywood' des Go-Betweens, parce que c'est le disque - le titre en atteste - où les trois de Brisbane ont compris qu'ils ne seraient jamais de grandes stars. Ce disque mérite sa place dans mon classement pour le formidable 'Cattle and Cane' ainsi que pour cet humour noir cher à Robert Forster.
'Wish' de Cure, parce que c'est l'un des disques que j'ai le plus écouté en heureuse compagnie, chacun avec un écouteur fiché dans l'oreille, et que Robert Smith comprenait tout de ce que l'on vivait à cet âge.
'Let's Get Out Of This Country' de Camera Obscura, pour la voix de Tracyanne Cambell, les arrangements sixties, la mélancolie, la perfection pop. L'album de rêve pour tomber amoureux ou pour savourer une rupture.
"Flourish Perish' de Braids, parce que ces Canadiens nous ont sorti l'an passé un disque aussi essentiel que le premier Arcade Fire ou, soyons fou, 'Ok Computer' de Radiohead. Les médias n'ont pas relevé, évidemment, mais c'est parce qu'ils n'y connaissent rien.
Alors, sans ordre particulier :
'Doolittle' des Pixies, évidemment. De la ligne de basse de 'Debaser' aux cris de 'Gouge Away', il n'y a absolument rien à jeter. Sans les Pixies, difficile d'imaginer à quoi auraient ressemblé les années 90, musicalement parlant. L'humour, la rage, l'inventivité, le charme même (alors qu'ils ne sont pas franchement ce qu'on pourrait appeler sexys), les paroles étranges de Frank Black ... Un must !
'Split' de Lush, parce que je suis tout de suite tombé amoureux fou de la belle Miki, d'abord, puis parce que les joutes vocales avec son amie guitariste Emma sont à tomber sur cet album, et que j'ai écouté cent fois ces chansons dans le noir de ma chambre (essayez de ne pas avoir avoir la gorge nouée en écoutant vraiment - pas en bête fond sonore - des plages comme 'When I Die' ou 'Desire Lines')...
'Ask Me Tomorrow' de Mojave 3. Pareil pour ce qui est des harmonies vocales, cette fois entre Neil Hasltead et Rachel Goswell. Dépouillé, lent, planant, ce disque est la version non-électrique de ce que ces deux-là proposaient avec Slowdive, leur groupe précédent. Haunting et sublime.
'Before Hollywood' des Go-Betweens, parce que c'est le disque - le titre en atteste - où les trois de Brisbane ont compris qu'ils ne seraient jamais de grandes stars. Ce disque mérite sa place dans mon classement pour le formidable 'Cattle and Cane' ainsi que pour cet humour noir cher à Robert Forster.
'Wish' de Cure, parce que c'est l'un des disques que j'ai le plus écouté en heureuse compagnie, chacun avec un écouteur fiché dans l'oreille, et que Robert Smith comprenait tout de ce que l'on vivait à cet âge.
'Let's Get Out Of This Country' de Camera Obscura, pour la voix de Tracyanne Cambell, les arrangements sixties, la mélancolie, la perfection pop. L'album de rêve pour tomber amoureux ou pour savourer une rupture.
"Flourish Perish' de Braids, parce que ces Canadiens nous ont sorti l'an passé un disque aussi essentiel que le premier Arcade Fire ou, soyons fou, 'Ok Computer' de Radiohead. Les médias n'ont pas relevé, évidemment, mais c'est parce qu'ils n'y connaissent rien.
'Magical Mystery Tour' et 'Rubber Soul' des Beatles, parce que sans
être un grand fan des quatre de Liverpool, il s'agit de deux disques
immenses où se trouvent mes chansons favorites : Strawberry Fields
Forever, Norwegian Wood, Penny Lane, I Am The Walrus, Girl, Nowhere Man,
In My Life ...
Et c'est tout, sinon c'est parti pour trois pages !